Transformer les travailleurs en employés n’est pas une question de choix

travailleurs en employés

Les cols bleus font du travail manuel et les cols blancs font du travail manuel. Même si cette distinction n’est pas toujours aussi noire et blanche – le travail manuel exige souvent un haut degré de compétences intellectuelles, tandis que certains cols blancs font aussi du travail de cadre – si vous donnez le mauvais statut, cela peut avoir de lourdes conséquences !

Le statut est faux ? L’employé bénéficie de deux avantages.

Saviez-vous que si vous donnez à un travailleur le statut de col blanc, mais que ce travailleur effectue en fait principalement un travail manuel, il peut bénéficier du meilleur des deux mondes ? Un exemple : si la commission paritaire de l’industrie prévoit des éco-chèques pour les ouvriers, mais pas pour les employés, l’ouvrier réel ayant le statut d’employé peut quand même demander des éco-chèques. En même temps et selon le même raisonnement, cet employé peut, même s’il est de facto un ouvrier, revendiquer les délais de préavis plus longs associés au statut d’employé. Ici sur ce lien, vous en saurez plus.

Ouvrier ou employé ? Correct est correct.

Malgré le statut unitaire, la distinction entre ouvriers et employés existe toujours en Belgique, avec des différences encore importantes entre les deux : accès aux pensions (d’entreprise), moment du paiement du salaire, paiement du pécule de vacances, etc. Une reclassification arbitraire d’un col bleu à un col blanc ou vice versa peut avoir de graves conséquences. Un employé est soit un ouvrier, soit un employé, un seul est correct.

Chaque travailleur vaut son salaire

Le travailleur vaut son salaire. Ce proverbe, tiré de la Bible, me revient souvent à l’esprit ces derniers temps. Cela s’explique par les discussions sur le marché du travail et la position des employés, des employeurs, des travailleurs flexibles et des travailleurs indépendants.

Souvent, les discussions portent sur la différence de rémunération ou sur le traitement fiscal des différents groupes professionnels. La crise de la Corona montre clairement que l’économie est soumise à de fortes pressions. Vous pouvez déjà constater que les entreprises et les organisations risquent de s’effondrer en l’absence de mesures de soutien. Le pouvoir d’achat des consommateurs est indispensable pour maintenir le travail et les revenus sur la bonne voie. C’est une bonne chose que le cabinet prenne des mesures de soutien importantes à cet égard. De cette façon, nous préservons notre économie (lire : notre lit, notre bain et notre pain) d’une récession plus grave. De cette manière, les personnes conservent un revenu, bien que minime, pour le travail qu’elles ont effectué.

Comment valoriser le travail ?

Il y a une autre raison pour laquelle on pense souvent à ce proverbe. Après les discussions sur les salaires (in)suffisants dans le monde de l’éducation, on parle de plus de salaires dans le secteur des soins jusqu’à la Chambre basse. L’argument est que l’on devrait apprécier davantage les travailleurs sociaux et qu’il devrait y avoir plus de travailleurs sociaux. Outre le fait que cette discussion n’a pas sa place en politique, mais sur la table des partenaires sociaux, où le gouvernement devrait fournir suffisamment d’argent, cela soulève la question suivante : quand quelqu’un est-il correctement payé ? Comment valoriser le travail ? Le revenu d’une personne est-il suffisant si elle peut partir en vacances trois fois par an ou est-il suffisant si elle peut subvenir à ses besoins quotidiens minimums ? C’est une question à laquelle il n’y a pas de réponse toute faite. Bien sûr, cela a également à voir avec le niveau de bien-être auquel le Français moyen peut participer : la répartition équilibrée des richesses.

Bénévoles

Une troisième raison est le fait que de nombreux emplois ont été supprimés ces dernières années. Au lieu de cela, ce sont des volontaires qui ont dû faire le travail. Il n’y a rien de mal à pouvoir faire quelque chose pour l’autre volontairement), mais il est inacceptable que des choses utiles doivent être faites gratuitement et volontairement, alors que cela apporte une valeur ajoutée à la société. Lorsque je regarde la quantité de travail volontaire pour lequel aucune rémunération n’est versée, cela plaide en faveur de la conversion du travail volontaire en emplois rémunérés. La crise de l’affaire Corona nous a également appris que l’argent doit circuler pour faire tourner l’économie. Alors chaque travailleur recevra son salaire avec dignité !

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