Aussi appelée nymphoplastie, c’est une chirurgie pratiquée sur les parties intimes féminines. Par une réduction des petites lèvres hypertrophiques, elle permet de rendre esthétique et fonctionnelle la vulve. Intervention de plus en plus demandée, cette opération est fréquemment sollicitée par les dames en quête d’un meilleur appareil intime.
En quoi consiste la nymphoplastie-labioplastie ?
Cette opération chirurgicale concerne les patientes atteintes d’une hypertrophie des petites lèvres. En fait, elles sont plus grandes que les grandes lèvres et donnent lieu à des tiraillements ou provoquent des contacts douloureux. Dans les cas extrêmes, cela constitue un vrai handicap. En réduisant par la chirurgie les petites lèvres, cela augmente le confort des patientes. L’opération consiste à un remodelage plastique et anatomique qui préserve la forme naturelle, sensible et esthétique des lèvres inférieures.
Les principales concernées par la labioplastie sont les femmes souffrant de :
– gêne psychologique et sociale
– gêne dans la pratique des activités courantes comme le sport ou l’habillement
– gêne ou douleurs durant l’activité sexuelle
Comment se déroule l’intervention chirurgicale
Dans la majorité des cas, cela met entre 8 et 12 heures. L’intervention nécessite une anesthésie locale en plus d’une sédation assimilable à une anesthésie générale, mais minime. Les nouvelles méthodes d’opération conservent le bord libre des lèvres inférieures et éliminent le triangle de taille et de forme à l’origine de surplus constaté pour laisser place à une cicatrise légèrement perceptible.
La sécurité sociale prend-elle en charge la labioplastie-nymphoplastie ?
À partir du moment où cette opération a pour cause une gêne réelle et invalidante, la sécurité sociale rend en charge les frais. Les dépassements d’honoraires sont susceptibles d’arriver. Dans ce cas, la mutuelle peut selon les clauses de votre contrat prendre tout ou en partie les dépenses.
L’intervention provoque de légères douleurs et oblige un repos médical minimum de 3 jours. À la fin, vous recevrez systématiquement une ordonnance antidouleur. Vous devez éviter pendant une durée de 4 semaines certaines positions à califourchon et des activités quotidiennes. Passé cette période, il faut en général : éviter une complication due à la désunion de suture qui arrive très souvent sur les muqueuses (ambiance humide et structure fragile) que sur la peau. Une infection va donner lieu à la reprise de suture sauf que l’anesthésie cette fois est locale. Veuillez, si vous fumez, arrêter sa consommation un mois minimum pour réduire les risques de rechute. Certaines patientes déclarent ressentir une baisse de la sensibilité locale, mais de façon passagère.
Délais pour la reprise des activités
Le pansement post-opération consiste en la pose d’une protection intime pour une durée de 10 jours. Dès le premier jour, vous êtes autorisés à faire votre toilette. Le séchage intégral permet de réduire les macérations potentielles qui sont à l’origine de la mauvaise cicatrisation. Un intervalle de 6 semaines est requis avant la reprise des relations sexuelles et du sport (nécessite une visite de contrôle). Durant ce laps de temps, ne portez pas les vêtements trop serrés et manipulez les tissus avec soin, en veillant à une bonne hygiène pluriquotidienne.
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